mardi 13 janvier 2009

Les actions de l'homme dans son environnement à Tripoli

Nous sommes allés visiter un chantier de construction d'une marina, pas très loin de l'école, au mois de novembre.

Ismaïl et Salma C vont vous raconter cette sortie :

Nous avons quitté l'école à pieds pour nous rendre sur le chantier. Le responsable nous a accueillis et nous a fait visiter le chantier de « El Andalous Center ». Tout d'abord il nous a expliqué qu'il a projeté de construire deux hotels Shératon de quatre et cinq étoiles, un centre commercial, des immeubles et une marina. Ils vont aussi aménager une plage et un espace vert. Ils ont prévu de finir la construction de ce projet dans deux ans et demi, voire trois.
Pour l'instant, deux cents ouvriers travaillent à sa construction, mais ce nombre se multipliera lors des temps à venir, pour atteindre mille voire même plus.
Avant le début du chantier, cet espace était un dépôt de matériaux de construction et de déchets divers et variés en bord de mer. Ils ont remblayé tout cela et recouvert les ordures.
Quand la mer sera houleuse, pour protéger le chantier, des digues de protection constituées d'acropodes de béton ont été construites. Les acropodes sont coulés sur place dans des moules avec des matériaux trouvés en Libye.
Ce chantier ne pollue pas beaucoup d'après le responsable car les machines rejettent la même quantité de CO2 que les voitures qui circulent dur l'avenue de Gargaresh à côté. Il nous a aussi présenté les différents engins et outils utilisés sur le chantier.
Nous sommes ensuite rentrés en classe et avons commencé à classer nos notes par groupe de deux.
La semaine suivante, le responsable du chantier est venu en classe pour répondre à nos questions.
Ensuite avec notre professeur de SVT, Mme Kervella, nous nous sommes demandés quelles pouvaient être les conséquences directes de cet aménagement. Nous avons pensé que cela avait dérangé le milieu de vie de nombreux animaux, créant paut-être leur destruction sur le site ou alors les poussant à partir ailleurs. Des arbres, arbustes ou plantes ont aussi été détruits.
Les conséquences indirectes sont, lorsque le site sera achevé, une augmentation du bruit, du rejet de déchets, de la consommation d'énergie , du rejet de CO2 et autres gaz à effet de serre . Il faudra aussi amener sur ce site de grandes quantités d'eau et cela va augmenter le rejet des eaux usées.
On s'est dit, tous ensemble, que l'homme pouvait trouver des moyens de limiter son impact en recyclant les déchets, en utilisant les énergies renouvelables, et retraitant l'eau et en plantant dans l'espace vert, des espèces végétales locales.



Le plan du site


Une vue du chantier avec la ville de Tripoli en arrière plan et la digue d'acropodes au milieu qui constitue une protection contre les vagues.

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